dimanche 26 février 2012

Bilan des apprentissages

Nous sommes maintenant à la mi-session et il est intéressant de faire à cette période un contre-rendu de nos apprentissages réalisés lors du cours de TIC.
Pour ma part, comme nous n’avons jamais eu de cours de TIC depuis le début de notre formation, les apprentissages sont constants. En effet, nous devons chaque semaine faire un billet sur notre blogue personnel en lien avec les TIC. Ce blogue est intéressant à réaliser puisque de cette manière nous pouvons élargir nos connaissances comme nous renseigner sur les TBI, sur différentes méthodes d’apprentissage qui ont un lien direct avec les TIC, sur l’intégration dans les classes des réseaux sociaux, etc. De plus, le blogue nous permet de lire les différents billets de nos camarades ce qui a pour but de connaître et de comprendre leur opinion sur de nombreux sujets. Mes autres découvertes sont davantage liées au site Web de classe que nous avons réalisé. La réalisation d’un site Web fictif m’a permis d’en apprendre beaucoup surtout à ce qui a trait à la structure. Les différentes parties et l’organisation du site sont extrêmement importantes afin qu’il soit un aide tant pour les parents, les élèves et les enseignants. En réalisant ce projet, j’ai pu constater que l’organisation du site avant sa création est importante afin que le projet ne soit pas fastidieux. Aussi, la présentation du programme Hot Potatoes a été très intéressante et nous a permis de réaliser différentes activités (mot croisé, texte troué…). Selon moi, ce programme est essentiel afin de faire des activités amusantes qui permettent aux élèves d’approfondir différents apprentissages faits en classe.
Les travaux pratiques réalisés en classe m’ont permis de bien comprendre et de bien assimiler les notions apprises. De cette manière, l’intégration des TIC dans l’enseignement est beaucoup plus concrète et me permettre de penser à différents projets à réaliser dans ma future classe.

vendredi 17 février 2012

La Khan Academy est-t-elle une révolution dans l’éducation?


                C’est en faisant des vidéos d’apprentissage sur YouTube pour ses cousins que Salman Khan à créer la Khan Academy. Une panoplie de cartes de connaissances où il y a des exerciseurs et des vidéos qui permettent aux élèves d’apprendre les différentes matières en allant à leur propre rythme.  
                Lors de l’écoute de cette vidéo, j’ai totalement été captivée par cette nouvelle forme d’éducation. Le but premier de cette éducation technologique est d’humaniser les classes. En effet, lors de ce colloque, il fait énormément de distinction entre le modèle éducatif traditionnel et leur propre éducation. Ces différentes distinctions sont véritables et en l’écoutant il est vrai que cette méthode peut être bénéfique. Pour lui, l’éducation traditionnelle s’explique comme suit. L’enseignant donne des devoirs et des leçons. Les élèves approfondissent la matière en faisant des exercices en classe. Quand le module est terminé, ils ont un examen. Les élèves peuvent avoir 60 %, 70 %, 80 % et 90 % dans leur examen. Lorsque la période d’évaluation est terminée, ils font un autre module. Les élèves n’ont donc pas de moments pour comprendre leurs erreurs ou pour approfondir leurs connaissances afin d’enrayer leurs lacunes. Salman Khan compare cet enseignement comme un moment où l'on apprend à faire de la bicyclette. En effet, c’est comme si l'on demande à un enfant d’apprendre à faire de la bicyclette pendant deux semaines. À la fin de son moment d’apprentissage, on l’évalue et on lui donne un monocycle malgré ses difficultés. J’ai trouvé cette comparaison très juste. Dans notre société d’aujourd’hui, les élèves n’ont pas le même bagage de connaissance et chacun doit aller à son rythme. Nous ne devons pas voir l’enseignement comme une course contre la montre. En effet, comme le mentionne Marie-Claude Ducas, cette méthode aide les élèves qui ont de la difficulté à maîtriser les notions de base et à prendre conscience qu’ils ont les capacités à le faire et pour permettre aux plus doués de pousser leur aptitude au maximum. La Khan Academy a expérimenté son matériel dans plusieurs classes. Lors de cette expérimentation, j’ai pu comprendre que les élèves font chaque module et un tableau indique leur aptitude pour chaque matière. De cette manière, l’enseignant peut aller faire un enseignement individuel avec l’élève qui a de la difficulté. En effet, les élèves classées faibles dans les classes traditionnelles vont peut-être prendre plus de temps à faire les exercices, mais ils vont réussir et comprendre autant qu’un élève doué. Ce n’est qu’en fait dû à une perspective temporelle. Le plus intéressant dans cette méthode d’enseignement est les nombreux outils mis à la disposition des enseignants pour être toujours au courant des apprentissages de leurs élèves.
                Selon moi, cet enseignement technologique a énormément de potentiel, mais quelques limites me viennent à l’esprit comme le fait que les élèves qui n’ont pas de motivation à faire ces exerciseurs puissent prendre beaucoup de retard dans leur apprentissage. Aussi, ces exerciseurs peuvent être quelquefois redondants pour certains élèves. Malgré ces petits questionnements, cette vidéo a été une belle découverte!
Référence
DUCAS. Marie-Claude. (2011). La Khan Academy, internet, les maths et l'école de demain. Repéré à http://marieclaudeducas.com/2011/billet-de-rentree-la-khan-academy-internet-les-maths-et-l%E2%80%99ecole-de-demain/

vendredi 10 février 2012

Twitter dans les classes

Cette semaine, mon billet aura comme sujet la plateforme microbloguage « Twitter » à l’école. En ayant trouvé un site Internet consacré aux sources d’informations des enseignants branchés, Infobourg,  j’ai pu lire plusieurs articles sur ce sujet.
Pour ma part, je ne connais pas beaucoup Twitter, mais je crois que ce média social peut être stimulant pour les élèves afin qu’ils puissent améliorer leur écriture. En effet, les « tweets » peuvent contenir 140 caractères. De cette manière, les élèves doivent écrire leur opinion en faisant un plan et une ossature puisque les informations qu’ils veulent écrire doivent être concises (Houle. 2011). Selon moi, ce réseau social peut-être intéressant à faire découvrir aux élèves. Lors d’une conférence, un enseignant du primaire utilisait Twitter avec ses élèves. Ce projet semblait intéressant puisqu’ils avaient créé un compte Twitter de classe et chaque semaine les élèves avaient un moment pour aller écrire sur ce site. Plusieurs enseignants aimeraient que Twitter se taille une place dans les écoles québécoises, plus précisément dans les classes de français en se nommant la twittérature. Jean-Yves Fréchette et Annie Côté, tous deux enseignants, veulent trouver des outils qui permettront à la fois l’utilisation de Twitter, le partage, l’instantanéité et la portabilité, mais en gardant un cadre sécuritaire (Gervais. 2011). De plus, leur idée principale est de ramener le plaisir dans le fait d’écrire (Gervais. 2011).
Comme dans tous nouveaux projets, il y a des opposants. Dans cet article, M.Fréchette nous indique les différents points positifs que ce réseau social pourrait avoir sur l’écriture des élèves. En effet, il affirme que l’Internet n’a aucune raison de nuire aux élèves puisque c’est en leur permettant d’avoir plusieurs outils qu’ils peuvent découvrir le vrai plaisir d’écrire. Plusieurs personnes disent qu’on ne peut pas apprendre à écrire avec 140 caractères, mais quelquefois c’est avec peu qu’on apprend beaucoup.
Comme je l’ai dit un peu plus haut, je ne connais pas beaucoup Twitter. Je ne serais donc pas la première enseignante à utiliser ce microbloguage. Je vois, par contre, que ce projet peut permettre aux élèves d’élargir leur opinion et de parfaire leur écriture. Utiliser Twitter en classe doit être bien planifié par l’enseignant et bien compris par les élèves pour que cela soit sécuritaire.
Référence :

- GERVAIS. Lisa-Marie. La twitérature, outil pédagogique (En ligne)http://www.ledevoir.com/societe/education/325614/la-twitterature-outil-pedagogique (page consultée le 10 février 2012)

- HOULE. Catherine. La « twittérature », pour stimuler le goût de l’écriture chez les jeunes (En ligne) http://www.infobourg.com/2011/06/17/la-%c2%ab-twitterature-%c2%bb-pour-stimuler-de-gout-de-l%e2%80%99ecriture-chez-les-jeunes/ (page consultée le 10 février 2012)

vendredi 3 février 2012

Le tableau interactif en classe

Cette semaine, j’ai décidé de faire mon billet sur un outil technologique qui est de plus en plus populaire dans les écoles : le tableau interactif. Depuis quelques années, le TBI fait petit à petit son entrée dans les classes de nos écoles québécoises, cette technologie aura des impacts importants sur les apprentissages des élèves. L’apparition à compte-goutte du TBI est bien sûr à cause du coût élevé de cet instrument,  mais nous voyons une hausse considérable de 700 % des ventes de TBI au Canada (Toussaint. 2009). De plus, plusieurs recherches ont démontré les avantages et les inconvénients de cet outil pédagogique dans les classes. En effet, les avantages se résument à une plus grande visibilité dans les cours magistraux, à un intérêt grandissant pour le multimédia et à une interactivité intéressante pour les élèves (Soubrié.2010). Plusieurs projets avec le TBI permettent aux élèves de voir plus concrètement les notions d’apprentissages. Françoise Couture, directrice adjointe à l’école secondaire Donnacona, nous informe que le tableau rend la classe interactive et permet à l’enseignant d’offrir une méthode d’enseignement plus concret qui stimule la participation des élèves. Nous savons pertinemment que les élèves d’aujourd’hui sont stimulés par la télévision et par l’ordinateur, donc cette stimulation technologique doit aussi se retrouver un peu à l’école et le TBI est une belle manière, selon moi, de faire des apprentissages pertinents. Il est certain que pour chaque nouvelle technologie il y a quelques inconvénients qu’il est important à savoir pour pouvoir l’améliorer. Les inconvénients se retrouvent principalement dans le manque de formation des enseignants qui a comme conséquence de ne pas permettre aux élèves d’utiliser ce matériel à son plein essor. Aussi, l’enseignant doit préparer ses leçons et doit bien les orchestrer pour que ceux-ci soient faciles à comprendre pour les élèves (Soubrié.2010).  De plus, il est certain qu’il faut varier les activités, car si l’enseignant utilise seulement le TBI pour ses cours magistraux, les élèves vont être passifs et ce n’est pas le but de cet outil technologique (Saint-Paul. 2010)
Pour ma part, je n’ai jamais eu l’occasion de travailler avec le TBI. En m’informant sur ce sujet, j’ai trouvé que ce matériel technologique peut changer la dynamique de classe et la manière d’enseigner ce qui peut avoir des impacts positifs pour le cheminement scolaire des élèves. J’espère pouvoir travailler avec cet outil pendant ma carrière!
Référence :
TOUSSAINT. Isabelle. Le tableau blanc interactif : un pas vers le changement ? [En ligne] http://www.demarque.com/pdf/Cahier_TBI.pdf (page consultée le 2 février 2012)
SOUBRIÉ. Patrick. Le tableau blanc interactif et son utilisation en classe [En ligne] http://webu2.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/tbi.html (page consultée le 2 février 2012)
Ketchum Pleon Paris. Avantages et inconvénients TBI [En ligne] http://mimio.wordpress.com/2010/06/23/avantages-et-inconvenients-du-tbi/ (page consultée le 2 février 2012)